Historique
et statutLes Transports Urbains Colmariens sont plus que centenaires et de multiples étapes ont jalonné leur parcours pour arriver à leur identité actuelle : le réseau Trace, une dimension transport, proche de ses clients et adaptée au 21ème siècle.
Le premier mode de transport en commun colmarien fut le tram-omnibus.
Le tramway à cheval a connu 3 exploitants privés successifs.
En 1901, la Ville de Colmar décida de mettre en place un tramway électrique. Son exploitation fut confiée aux Usines Municipales de Colmar, qui géraient également la centrale électrique, construite à la même période.
Le 1er mai 1935, cette ligne, assurée depuis 1885 par un chemin de fer à vapeur, a été intégrée au réseau des Usines Municipales de Colmar.
Itinéraire : Théâtre – rue Kléber – avenue de la République – rue J. Preiss – rue de la Gare – rue du Tir – route de Wintzenheim – Place des Fêtes.
D’importantes mutations ont jalonné la vie du tramway :
En 1906, la ligne bleue fut prolongée jusqu’à la Place de la Gare (nouvelle gare).
La première guerre mondiale eut également une influence sur l’exploitation de la ligne rouge (suppression d’un tronçon puis, arrêt complet et récupération des fils de cuivre pour l’industrie de guerre allemande).
En 1918, seule la voie principale de la ligne rouge a été rétablie.
En 1919, un tronc commun, de la Gare à la rue Stanislas, a vu le jour.Dans les années 1950, des dessertes spéciales (services théâtre, cinéma et spécial « fêtards ») complétaient l’offre régulière. Le 15 janvier 1938, la ligne rouge, déficitaire, fut remplacée par un service d’autobus.
La ligne bleue, supprimée le 10 novembre 1956, mais rétablie le 30 novembre en raison d’une pénurie de carburant due à la crise de Suez, a été définitivement arrêtée le 17 mars 1957.
La ligne Colmar – Wintzenheim prit fin en janvier 1960 au profit d’un service d’autobus.
Le premier autobus colmarien, un ancien camion recarrossé, circulait sur la ligne Colmar – Logelbach en 1926.
Cette liaison sera également effectuée par un bus au gaz dans les années 1940.
Après guerre, les transports en commun se sont fortement développés : quinze nouveaux quartiers ou communes suburbaines furent desservis. En 1950, le réseau se composait de 11,9km de lignes urbaines et de 40,9km de lignes suburbaines.
Le 1er janvier 1990 fut créée la Société des Transports Urbains de Colmar et Environs, qui repris l’activité Transport jusque là gérée par la Régie Municipale de Colmar.
Jusqu’en novembre 2003, l’autorité organisatrice du réseau Trace a été le SITRACE (Syndicat Intercommunal du Transport de Colmar et Environs). Depuis 1990, l’offre de transport du réseau Trace a augmenté de plus de 75 %. Son périmètre d’action a été multiplié par 3 en 4 ans :
Quatre mois après, la commune de Wettolsheim rejoignit la Trace et le 1er septembre 1997, ce fut au tour de la commune d’Andolsheim.
A partir de 1960, les transports en commun ont aussi dû faire face à la conjoncture et à la concurrence des automobiles (évolution des dessertes et de la gamme tarifaire, réduction des coûts, amélioration du confort, de l’information et de l’accueil des clients…).
En 1968, une remise en question complète de l’existence des transports en commun fut même à l’ordre du jour. Dans les années 1970, agir sur la rapidité des bus devint une priorité (mise en place d’un nouveau plan de circulation et création des premiers couloirs de bus en 1978).
Avec Houssen en 1998, Fortschwihr, Bischwihr et Sundhoffen en 1999, le périmètre des transports est passé à 12 communes.
Parallèlement, le niveau de qualité des dessertes et des services a été constamment amélioré : restructuration du réseau en 1991, création de services innovants en 1995 (Trace Mobile, le transport pour personnes à mobilité réduite et Somnambus, la ligne de soirée)…
En 2007, les premières lignes Trace deviennent accessibles aux personnes à mobilité réduite : les lignes de dimanches et jours fériés, la ligne S Somnambus et certains départs des lignes 1 et 3.
Mise en place de la saisonnalité hiver / été.
Des investissements d’avant-garde ont aussi ponctué cette période :
Un système d’aide à l’information et à l’exploitation en 1997 et une nouvelle Agence Commerciale en 1998.
Le choix environnemental de motorisation au gaz naturel en 1998, qui contribue à l’amélioration de la qualité de vie sur l’agglomération colmarienne.